Lundi 23 mai, départ pour Châtelaillon-plage où j’ai réservé un hôtel pour trois jours, je n’avais pas fait de pause depuis un bon moment.

Bonne table en ville mais pas de chance, lit dur, pas de réseaux et temps froid qui gâche la piscine extérieur.

Cependant, si au niveau des jambes, le corps s’habitue, je n’avais depuis quelques jours plus aucune énergie donc cette halte va me faire le plus grand bien, je reparts chargé à fond !

Jeudi 26 mai, après la pause, c’est direction Rochefort (les demoiselles me viennent en tête avec les chansons) où je trouve un hôtel qui a un lit une place !
Evidemment, je n’ai pas fait attention au week end de trois jours qui voit arriver la France entière et fermer toute réservation possible.

Grosse galère pour samedi et dimanche, même les camping refusent.
Du coup, résigné, je parts chez Décathlon m’acheter un tente et ce qui va avec (tapis de sol, duvet…) me transformant comme dans le film en campeur (ce qui ne me plait pas car si c’est amusant, je sais que ça veut dire une ou deux heures de sommeil max et mal au dos le lendemain).

Le matos pour camper, à fond la forme ?

Obligé le lendemain de retourner à la poste virer du matériel pour pouvoir ranger le surplus, du coup le pied photo retourne entre autre en Bretagne. (25 euros le carton, les prix sont raisonnables).

A cet Hôtel, la belle poule, dont ils ont la maquette (en hommage au bateau à voile que j’ai croisé souvent en Bretagne et qui forme les jeunes officiers de l’armée navale), je dois dire, le chef est excellent.

Si je ne suis pas doué pour me loger, je trouve toujours les bonnes tables (au grand désespoir de mon diététicien et de Sylvain, mon coach sportif).

Vendredi 27, je parts donc pour camper à Marennes. Dès la sortie de Rochefort, le vieux pont (ne pas prendre le moderne qui serait dangereux et moche) donne envi de le photographier. Ouvrage magnifique et technologie de pointe pour l’époque.

Le pont vu de l’hôtel, la belle poule
Le bac sous le pont pour traverser

Le long du chemin, beaucoup d’oiseaux.

Je dois dire que je suis très énervé de ne pas avoir pris mon Nikon (mais faute de place…).
En réalité, je souhaiterais faire plus de photos d’animaux que le reste et je n’ai pas de télé objectifs.

Le voyage photographique en vélo, ça craint, c’est pas une bonne solution, je voyagerais autrement à l’avenir pour les plans photos.
Bon, je fais une photo de maman cigogne et son petit quand même que j’ai agrandi à fond au risque de perdre de la définition pour que vous puissiez la voir.

Les cigognes

Samedi 28 : direction La Palmyre où je trouve un hôtel « le Palmyre », ambiance safari. Les restaurants autour sont pour les touristes (très mauvais).
L’étape pour rouler est agréable, la route variée.

Dimanche 29 : dernière étape pour rejoindre Royan qui est une très jolie ville.
Je le revois dans de meilleur condition que la première fois (à l’hôpital d’urgence pour me faire opérer quelques jours plus tard de la vésicule biliaire, pas un bon souvenir).
En fait une ville balnéaire très jolie et qu’on sent bourgeoise.
Je n’ai pas envi de prendre ma journée de repos et je continue vers l’étape 9 le lendemain.
Physiquement je vais bien mieux, le corps s’est habitué à l’effort, comme quoi tout arrive !